L’aquaponie est peut-être la méthode du futur qui permettra de cultiver en milieu urbain…
Le principe serait, à terme, de pouvoir cultiver directement en pleine ville, puisque l’ensemble occupe à peine l’équivalent de deux places de parking.
Vu de l’extérieur, l’ensemble n’a rien de la beauté bucolique d’un petit jardin. Il se compose, en fait, d’un conteneur en bas, sur lequel on a posé une serre. En pénétrant dans la serre, première surprise, les salades et autres épinards ne poussent pas dans de la terre, mais bien dans un bain de billes… Le professeur Haïssam Jijakli :
« Ce n’est pas de la terre, ce sont des billes d’argex qui sont capables de retenir l’eau, c’est ce que l’on appelle l’hydroponie , c’est la culture essentiellement avec de l’eau« .
Et cette eau, c’est une pompe qui l’apporte depuis l’étage inférieur… A cet étage, se trouve le conteneur isolé dans lequel nous attend une deuxième surprise, et même deux bassins de surprises avec des tilapias, une espèce très robuste. Ces poissons vivent dans l’eau qui nourrit les plantes. Mais ce n’est pas tout, il y a un truc sous la forme d’un troisième bassin d’eau sans organismes celui-là en tout cas en apparence
Les poissons vont produire des déjections, ces déjections vont être dégradées par des bactéries et ce qui en résulte ce sont des éléments nutritifs pour la plante.
Un principe très simple en trois étapes, écologique aussi, avec dix fois moins d’eau qu’au jardin, selon les estimations. Des estimations qu’on va maintenant vérifier pendant deux ans. Pour le goût, ce sera un peu plus rapide, la première récolte pourra se faire dans deux à trois semaines.
13 décembre 2013 à 11 h 28 min
L’aquaponie semble être la meilleure alternative face a l’augmentation croissante des populations et donc l’augmentation des besoins en ressources alimentaires.
Cette technologie permet réduire les besoins en eau d’environ 90% par rapport a une culture classique, sans compter la réduction des nuisances dues aux apports d’engrais.
La solution au défi qui nous attend.